Old text qui refait surface.

Comme le titre le dit.. un vieux texte que j'ai retrouvé.
Je vous en fait part parce que c'est comme ça que je me sens présentement.



J’éprouve de la difficulté à exprimer ce genre de sentiments en français. L’anglais me vient plus aisément pour démontrer, le plus clairement possible, ce que je ressens. J’utilise habituellement le français pour les textes plus songés, plus philosophique. Mais, cette fois c’est différent… en fait, je crois.

C’est différent parce que je me suis perdue. À travers tout ce que je pensais de moi, tout ce que je voulais devenir. Tant de fois j’ai pensé baisser les bras, m’en aller et oublier tout ce que j’étais devenue ou encore tout ce que j’aurais voulu devenir. Tant de fois j’ai pensé…
Ma vie est compliquée, vous le savez et je le sais. J’ai le pouvoir de la changer… oui peut-être. Mais, ça prend du courage en *&** pour le faire, et encore plus de force. Chose que présentement je n’ai pas.
Je me suis perdue. Dans les mots, les rires, les larmes. Je me suis perdue à essayer de vivre avant de comprendre pourquoi je vivais. Il faut avoir vécu pour comprendre. Il faut avoir perdu pour se perdre autant…
J’ai perdu quelque chose d’incalculable. Quelque chose de tellement immense. Sans toutefois l’avoir vraiment perdu. Ce genre de perte laisse des traces, ce genre de perte a causé ma propre perte. Je ne sais plus pourquoi ni comment…

Pour redevenir qui j’étais et qui je voulais devenir, il faudrait d’abord que je fasse un pas de géant vers l’arrière et je ne crois pas que cela soit voulu. Retourner dans la passé ne fait bien souvent qu’une seule chose : tourner le fer dans la plaie. Faire plus de mal que de bien, à long terme.
Tous les buts, les ambitions, les rêves que j’ai autrefois eu sont maintenant entretenu par le seul désir que j’ai de le voir fier de moi. Tous ce que je fais, je le fais en pensant à lui, au passé, à ce que j’étais et à ce qu’il me faisait devenir. Je suis devenue, grâce à lui. J’ai appris, grâce à lui. Puis, chaque jour, je continue de grandir, de sourire et de vouloir vivre parce qu’il aurait voulu qu’il en soit ainsi. Ce que je fais, je le fais pour lui, dans le but d’un jour le revoir… heureux, fier et impressionné, non pas de m’avoir retrouvé mais, de savoir que, même lorsque des kilomètres et des années lumières nous séparent, je réussi à m’en sortir; tant bien que mal.